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Google entend poursuivre son extension dans la région de Mons-Borinage sur des terrains situés de l’autre côté de la route des travailleuses de Salik. Actuellement propriétés de la ville de Mons, les parcelles dont question seront vendues à l’intercommunale IDEA.

Du côté de l’opposition, plusieurs interrogations ont été soulevées, et notamment la question du rôle intermédiaire de l’intercommunale dans ce dossier.

”Pourquoi ne pas vendre directement ces terrains à Google ?” ont questionné Emmanuel Tondreau et Guillaume Soupart, conseillers communaux (Mons en Mieux). “Le montant estimé a été fixé non pas par la ville mais par l’IDEA. S’il s’agit bien d’une expropriation, et non d’une vente de gré à gré, une indemnité de 20 à 25 % doit être appliquée. Ce qui ne sera, semble-t-il, pas le cas dans ce dossier. Il y a donc un manque à gagner pour la ville !”

Et de poursuivre : “À combien l’intercommunale revendra-t-elle les terrains ? Peut-être deux à trois fois plus cher ? C’est IDEA qui prendra les bénéfices, ce n’est pas du tout une opération en faveur de la ville.” Guillaume Soupart s’est également questionné sur les intérêts pour la ville de Mons de soutenir l’extension de Google dans la région. “Quels bénéfices allons-nous en tirer alors qu’il s’agit à nouveau d’un projet de bétonisation ? Quels sont les objectifs de l’entreprise et de la ville à court, à moyen et à long terme ?”

La suite des démarches sera désormais menée au sein de l’intercommunale IDEA.

La presse en parle !

La DH