La traversée de Ghlin va encore devoir attendre avant d’être complètement rénovée. Alors que la partie comprise du carrefour du Brico jusqu’au magasin d’alimentation Lidl au croisement de la rue Émile Limauge est totalement refaite depuis l’année dernière, la seconde partie allant jusqu’au pont de Baudour peine à avancer. Les Ghlinois s’impatientent d’ailleurs de voir la prolongation des travaux de la N50 jusqu’au pont de Baudour dont la voirie se dégrade de jour en jour.
La députée-bourgmestre de Jurbise Jacqueline Galant (MR) suit de près le dossier. “J’interpelle régulièrement le ministre Henry au sujet de la N50. Cela a d’ailleurs porté ses fruits car initialement aucun budget n’avait été prévu dans le cadre du Plan d’investissement pour poursuivre les travaux”, explique-t-elle “Dans le cadre de ma tournée des voiries régionales, je m’y suis encore rendue récemment (et à vélo) et c’est à pleurer !”
Des études toujours pas terminées
Suite au manque d’action sur la seconde partie de la voirie, la députée-bourgmestre a à nouveau interrogé le ministre. “Début 2022, lorsqu’on s’est rendu compte qu’aucune inscription budgétaire ne figurait dans le budget de la Ville de Mons alors que celle-ci doit intervenir pour l’égouttage, j’ai sollicité le ministre de la Mobilité pour voir où on en était” détaille Jacqueline Galant. “Force est de constater qu’un an et demi plus tard rien n’a bougé… Les études sont toujours en cours !”
Le ministre a en effet indiqué que “les travaux de réfection de la traversée de Ghlin (N50), plus particulièrement l’égouttage, sont toujours en cours d’étude. Le budget ne pourra être estimé qu’une fois les plans terminés. À ce stade du dossier, étant dépendant de l’évolution des dossiers gérés par la SWDE et IDEA, mon administration n’est pas en mesure de définir un planning plus précis. Vu les nombreuses étapes administratives à devoir encore faire, il est peu probable que les travaux débutent en 2023.”
Une réponse qui ne réjouit guère la députée, rejointe par Guillaume Soupart, conseiller communal montois. “Tout le monde s’accorde sur l’impérieuse nécessité de refaire cette route. Les riverains de l’Avenue de la Libération (une partie de la N50) ont fait une pétition car ils n’en peuvent plus des nuisances et on ne voit toujours pas la fin. J’ai l’impression que ce dossier n’est pas pris au sérieux”, déclare le conseiller communal avant de poursuivre.
”Il va falloir mettre les bouchées doubles à la Société wallonne des eaux et à l’IDEA. À l’heure actuelle, on n’a toujours aucun budget fixé, aucune date de début de chantier alors que ça fait des dizaines d’années que les Ghlinoises et les Ghlinois attendent. Je ne peux pas croire que les études sont en cours et suivies de manière sérieuse alors qu’en 2021, le ministre nous annonçait un début possible en 2022.”
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