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Lors du conseil de la zone de police Mons-Quévy, j’ai abordé différentes problématiques rencontrées par les Montois(es).

1. Proposition de motion au Conseil de la zone de police Mons-Quévy afin de signer la charte SAVE – SAUVONS LA VIE DE NOS ENFANTS

Opaline Meunier, Guillaume Soupart (Mons en Mieux !), Yves André (cdH) & Vincent Wambersy (MR +)

Considérant

La charte SAVE est une initiative de l’asbl Parents d’Enfants Victimes de la Route (PEVR). PEVR est une association nationale de familles de jeunes victimes de la route et compte actuellement, et malheureusement, 1.700 membres individuels, issus d’environ 600 familles d’enfants victimes de la route.

Dans le cadre de l’élaboration du Plan communal de mobilité (PCM) en cours de préparation par le Collège communal, il nous semble important de garder à l’esprit cet objectif et d’accroître la sécurité routière de tous les usagers de la route, et particulièrement celle des enfants et des jeunes au sein des entités. Selon l’institut Vias, chaque jour d’école, 17 enfants ou adolescents sont en moyenne impliqués dans un accident.

Le projet a été lancé en 2012 et plus de 40 communes belges ont signé la charte SAVE. Dans la région, les communes de Jurbise et Saint-Ghislain comptent parmi les signataires depuis 2013. Mons en Mieux souhaite que cette charte soit signée par la Ville de Mons mais aussi la commune voisine de Quévy et la Zone de Police Mons-Quévy.

Le but de cette charte est d’inciter les communes et les zones de police à développer une politique globale et coordonnée afin de mieux protéger tous les usagers de la route, en particulier les enfants et les jeunes. Pour ce faire, il faut élaborer un plan d’actions qui répond à un ou plusieurs des sept objectifs suivants :

  1. Réaliser un diagnostic de la sécurité routière :
  • Identifier les zones dangereuses pour les usagers faibles de la route.
  • Apporter des solutions concrètes afin d’éliminer les zones dangereuses.
  • Analyser et évaluer de nouveaux projets liés à l’infrastructure, éventuellement au moyen d’audits de sécurité routière.

2. Veiller à prendre en compte, dans la mesure du possible, l’ordre de priorité suivant : les piétons, les cyclistes, les transports en commun et le transport privé. Et ce, dans tous les aménagements, toutes les décisions concernant la mobilité et dans la politique de la commune.

3. Adapter la politique de la mobilité aux enfants et aux jeunes.

  • Rendre systématiquement plus sécurisés les lieux fréquentés par les enfants et les jeunes.
  • Permettre aux enfants et aux jeunes d’accéder à ces lieux de façon autonome et sûre.
  • Préférer la sécurité routière à la fluidité du trafic et au stationnement.

4. Garantir un niveau de contrôle élevé et ciblé.

  • Renforcer la probabilité d’être contrôlé et verbalisé, éventuellement grâce à une augmentation du nombre de contrôles.
  • Communiquer de façon permanente sur la pertinence de ces contrôles.
  • Combattre les accidents qui ont lieu durant le week-end.

5. Assurer un rôle d’exemple en tant que ville/commune et en tant que responsables politiques : 

  • Appliquer l’objectif 2 de la Charte à tous les déplacements professionnels.
  • Rendre accessibles les services de la commune à tous les citoyens, conformément à l’objectif 2 de la Charte.
  • Stimuler l’usage de moyens de transports durables et sûrs pour les déplacements effectués entre le domicile et le lieu de travail.

6. Mener une politique active de sensibilisation et d’éducation.

  • Collaborer aux campagnes de prévention existantes et en développer de nouvelles.
  • Organiser une journée consacrée à la sécurité routière.
  • Mener une politique active de communication.

7. Améliorer l’accueil des victimes de la route.

  • Offrir une aide proactive aux victimes de la route et à leurs proches.
  • Établir une collaboration étroite entre les différents services d’aide et d’accompagnement après un accident de la route.
  • Mettre à disposition des victimes et/ou de leur famille des brochures d’informations adéquates et utiles en cas d’accident de la route.

En conséquence,

Le Conseil de la zone de police Mons-Quévy décide par … voix favorables, … contre et … abstentions:

Article 1: Le Collège communal est chargé de signer la charte SAVE – SAUVONS LA VIE DE NOS ENFANTS.

Réponse : La zone de Police s’inscrit totalement dans les objectifs prônés par cette charte. Nous en discuterons plus avant lors Conseil communal du 23 juin 2020.

2. Route d’Ath – Nimy 

Nous le savons la route d’Ath est un des axes principaux de notre région. À Nimy, le carrefour de la Violette constitue un nœud routier entre les routes venant de Soignies-Bruxelles, d’Ath et Jurbise, de Mons, et la route de Wallonie. Aux heures de pointe, ce carrefour pose de très gros problèmes de mobilité, plus encore depuis que des travaux sont en cours sur l’autoroute. Cette situation engendre de nombreux problèmes pour les riverains de la bifurcation de la route d’Ath – située entre le pont de l’autoroute et la pompe Total.

De nombreux automobilistes utilisent cette dernière afin d’éviter le carrefour de la Violette malgré la signalisation indiquant un accès restreint à la circulation locale. Cette augmentation du charroi se couple avec une vitesse absolument disproportionnée sur cette portion de route pavée à un point tel que les riverains, par mesure de sécurité, garent leur voiture sur les trottoirs –  ce qui constitue une infraction à l’arrêté royal du 1er décembre 1975 portant règlement général sur la police de la circulation routière et de l’usage de la voie publique.

Serait-il possible de trouver une solution pour résoudre cette situation afin d’assurer la sécurité des usagers et la quiétude de ce quartier ? 

Réponse : Des analyses ont été effectuées sur cette portion de route : le trafic est dense mais pas rapide. Le flux est moins intense depuis que les travaux de l’autoroute sont terminés. Les pavés ralentissent généralement les voitures mais ils accentuent la perception de la vitesse à cause du bruit. La zone ne souhaite pas sanctionner les riverains qui se garent sur les trottoirs car ils ne gênent pas le passage des piétons.

3. Digue de Cuesmes – Mons

La digue de Cuesmes est un axe très fréquenté qui lie Cuesmes, Mons et Hyon. Le stationnement y est autorisé des deux côtés de la chaussée. Toutefois, la route n’est pas assez large pour laisser passer deux véhicules de front. Qui plus est, cette dernière est remplie de nids de poule qui se creusent de jour en jour.

Depuis l’installation du commissariat dans les nouveaux bâtiments sis le long du boulevard Sainctelette, de nombreux véhicules sont garés sur la digue puisque le stationnement a été réglementé dans les rues perpendiculaires à celui-ci. De plus, ces rues bénéficient de priorité de droite sur la digue.

Serait-il possible d’envisager un stationnement d’un seul côté de la digue – et pourquoi pas, alternatif – tout en gardant à l’esprit que l’axe étant linéaire, il faut pouvoir conserver une vitesse moyenne faible ?

Réponse : Aucune modification des règles de stationnement n’est envisagée pour la Digue de Cuesmes car celles-ci permettent de ralentir la vitesse. Le Chef de Corps a rappelé en interne aux agents de respecter toutes les règles liées au stationnement dans ce quartier.

4. Rue de la Garenne – Ghlin 

La vitesse au début de la rue de la Garenne, en venant du pont de Busteau, après la rue Jacquemotte, est limitée à 30km/h comme l’indiquent les panneaux. Elle est très étroite : lorsque deux véhicules se croisent, l’un doit monter sur le trottoir. À certains endroits, il n’y pas de trottoirs. La végétation est abondante et empiète sur certaines parties de la route.

De plus, la vitesse de certains y est excessive et cela en raison de différents facteurs : travaux sur la route de Wallonie, augmentation du charroi, etc.

De nombreux piétons, marcheurs, étudiants de l’école du cheval et coureurs fréquentent cette route. 

Serait-il possible de sensibiliser les automobilistes à diminuer leur vitesse (par exemple,  par l’indication de marquage 30km/h au sol, comme cela se fait dans d’autres localités ou aux entrées du centre ville) ? Pensez-vous que d’autres dispositifs seraient plus adaptés ?

Réponse : la zone de police n’est pas opposée à un marquage au sol spécifiant qu’il s’agit d’une zone 30km/h. Il faut s’adresser pour ce faire à l’Échevin des Travaux.

5. Vols – Havré-Ghislage

Depuis quelques années, les riverains d’Havré-Ghislage semblent subir une augmentation du nombre de vols et de tentatives de vols.

D’ailleurs, une habitante témoignait par voie de presse que plusieurs habitations de la rue Camille Toussaint en avaient été la cible en novembre dernier, alors même que les propriétaires étaient présents pour certaines d’entre-elles.

Ces méfaits inquiètent fortement les habitants qui se sentent davantage en insécurité. Suite aux agissements certains d’entre-eux ont envisagé de créer un comité citoyen de surveillance. Bien que nous soyons favorables à la création de ce genre de comité de quartier. Rien ne permet actuellement d’aller dans ce sens sans que cela ne leur porte préjudice.

Dès lors,

  1. Pourriez-vous me faire part des statistiques quant au nombre de vols et de tentatives ?
  2. Quelles mesures sont mises en place sur Ghislage pour maintenir la sécurité de ses habitants ?
  3. Avez-vous pris des mesures suite à ces méfaits ? lesquelles ?
  4. Allez-vous en prendre d’autres dans le futur ?

Réponse : Les statistiques de vols et tentatives de vol ne sont pas plus élevées dans ce quartier que dans les autres quartiers du Grand Mons. Le commissariat de proximité d’Havré réalise régulièrement des patrouilles. lors des incidents, les inspecteurs de quartier se sont rendus sur place et ont discuté avec les riverains. Une étude est en cours afin de fermer l’accès par le chemin de halage.

6. Parc Bonaert – Ghlin

Serait-il envisageable que les patrouilles de police réalisées sur la zone de Ghlin passent par le parc Bonaert/du Joncquois afin de vérifier que 1) le port de la laisse obligatoire est respecté et 2) les personnes respectent les consignes du CNS ?

Réponse : Les patrouilles ont été renforcées et de nouveaux contrôles vont avoir lieu. La zone a également été fortement sollicitée via le Messenger Facebook.

7. Quartier des aveugles – Ghlin

Serait-il possible de mener une opération de prévention (je pense à un dépôt de courier) dans mon quartier concernant l’interdiction de stationnement sur les trottoirs. J’habite le « quartier des aveugles de Ghlin » (Rue de la Barrière, rue du Marais à Chardons, Rue de la Drève). De nouveaux logements sont apparus et les nouveaux locataires se garent sur les trottoirs ce qui est extrêmement dangereux pour les familles, les poussettes, les PMR mais surtout, plus que tout, les personnes aveugles et mal-voyantes. Qu’en pensez-vous ?

Réponse : Un plan d’action est prévu en deux phases et sera réalisé par le service de proximité : (1) phase préventive du 4 au 14 juin (2) une phase répressive fin juin.