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L’année dernière, la Ville de Mons annonçait en grande pompe l’arrivée d’un camion de projection de tarmac à chaud. Le but ? Intervenir directement et de manière durable contre les nids de poule. Un an plus tard, le conseiller communal Guillaume Soupart (Mons en Mieux) souhaite connaître les rues qui ont bénéficié du nouvel outil.

Après trois ans d’attente, la Ville de Mons a enfin reçu le camion de projection de tarmac à chaud qu’elle avait payé 450.000€ en 2022. Ce camion comprend une citerne où l’émulsion est maintenue à température et deux cuves remplies de pierrailles. Ses principaux avantages sont qu’il ne nécessite pas de travaux préparatoires et que la réparation perdure dans le temps.

L’heure est maintenant au bilan. Le conseiller communal Guillaume Soupart souhaite en effet connaître les résultats de ce camion. « Vu le coût de ce nouvel outil, il nous semble pertinent d’obtenir désormais un rapport d’activité du camion : quelles rues ont été réparées ? À quelles dates ? Combien a-t-on dépensé en matière première ? ».

Il a donc interrogé l’Échevin des travaux afin de savoir si la nouvelle arme anti-nids de poule remplit ses objectifs initiaux. « Quand on voit l’état de nos routes et qu’on sait que l’hiver arrive, on se pose la question : ‘Mais où est passé ce fameux camion ?’ Il reste de très nombreux nids de poule rien que dans le quartier du Trou au Sable à Nimy, à Maisières… Pour le chemin Bouteiller qui traverse le bois de Ghlin et qui est dans un état catastrophique, l’échevin m’a répondu que le camion à chaud n’était pas optimal. J’avoue que ça m’a étonné car les réparations à froid n’ont pas lieu non plus. »

Du tarmac dans la nature ?

Selon le jeune conseiller de l’opposition, une rumeur circule sur le fait que le surplus de matière a dû être déversé dans la nature sans être utilisé. « Je suppose que c’est faux mais j’aimerais comprendre pourquoi une telle rumeur circule. Y-a-t-il eu des soucis dans la gestion ? Il est vrai que c’est un nouvel outil et donc on a peut-être dû faire face à des problématiques. Je souhaite juste m’assurer que tout est en ordre de ce côté. »

« Ce nouveau camion est à nos yeux une dépense utile vu l’état de nos routes. On ne peut pas tout rénover si on veut garder des finances saines. Il faut qu’on garde un œil sur les routes qui sont refaites pour comprendre pourquoi telle ou telle route est traitée et pas une autre. Il faut de l’objectivité » conclut Guillaume Soupart.

La presse en parle !

La Province