Les routes dégradées à Mons-Borinage sont devenues un véritable fléau pour les automobilistes. Chaque jour, de nombreux citoyens me signalent l’état préoccupant de certains axes majeurs. En tant que député wallon, j’ai interpellé le ministre de la Mobilité, François Desquesnes, sur ce sujet urgent, afin d’obtenir des réponses concrètes et une mobilisation rapide des autorités.
Des chiffres interpellants
En 2024, 701 réclamations pour dégradations routières ont été enregistrées en Wallonie. À elles seules, les routes de la direction de Mons concentrent 244 plaintes, soit 34 % du total régional. Ce chiffre s’explique en partie par le territoire étendu géré par cette direction, incluant aussi les routes régionales de Wallonie-Picarde.
Un classement des routes les plus dégradées
Le ministre a détaillé les voiries les plus problématiques de notre région. Voici le top 5 :
- A8
- A16
- R5
- A7
- N50
Ces axes, très fréquentés, concentrent de nombreux nids-de-poule. Le R5, notamment, est dans un état critique : les usagers doivent parfois slalomer pour éviter les trous.
Un budget enfin débloqué
Bonne nouvelle : un budget d’au moins 49 millions d’euros a été débloqué pour la rénovation du R5. Les travaux devraient débuter en 2026. Il est urgent de réhabiliter ces infrastructures pour garantir la sécurité des usagers et réduire les coûts liés aux réparations automobiles.
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