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Une opportunité exceptionnelle

Récemment, j’ai eu le plaisir d’apprendre la mise en place d’un partenariat entre le Service des Espaces funéraires de la ville de Mons et les Cours des Métiers d’Art du Hainaut. Cette avancée représente une opportunité exceptionnelle pour assurer l’entretien indispensable des tombes qui revêtent un intérêt historique et patrimonial.

Avantages pour la ville et les étudiants

Ce partenariat offre deux avantages majeurs. D’un côté, la ville bénéficie de la restauration de sépultures à moindre coût. De l’autre, les étudiants des Cours des Métiers d’Art peuvent développer leurs compétences sur des pièces patrimoniales, telles que les vitraux, la ferronnerie ou encore les mosaïques. Je salue le travail accompli par la commission de sauvegarde du patrimoine funéraire de la ville, qui a permis de concrétiser cette convention.

L’échevin Stéphane Bernard a souligné que ce projet se concentrera en priorité sur la réfection des sépultures d’importance historique dans le cimetière de Mons, et peut-être dans d’autres cimetières de l’entité. Je suis ravi de voir les étudiants impliqués, car leur savoir-faire nous permettra de donner une nouvelle vie à ces sépultures.

Une nécessité reconnue

En tant que conseiller, j’ai souvent évoqué la nécessité d’intervenir sur certaines tombes et d’intensifier nos efforts concernant l’entretien des 20 cimetières de l’entité. En 2020, j’avais proposé d’établir un Plan de gestion des cimetières et des monuments funéraires, budgété sur cinq ans. Cela fait longtemps que je pense qu’il est crucial de protéger notre patrimoine.

Il est important de rappeler que la ville a dressé une liste de 532 sépultures remarquables, et parmi celles-ci, le cimetière de Mons, créé en 1784, en abrite environ 55. Cependant, d’autres sépultures, non reconnues, méritent également une attention particulière. Je pense notamment à la tombe d’Hardenpont-Durieux, probablement la plus ancienne, et à celle d’Antoine Clesse, qui nécessite une intervention urgente.

Une action attendue

Je vois d’un bon œil l’action à venir des étudiants, même si je regrette le temps qu’il a fallu pour mettre ce projet en place. J’espère que nous constaterons rapidement des résultats concrets, car certaines tombes se détériorent et nécessitent une intervention immédiate. À l’approche de la Toussaint, nos cimetières vont être plus fréquentés. C’est le moment idéal pour prendre conscience de l’ampleur de cette tâche et de l’importance de préserver notre patrimoine funéraire.

La presse en parle !

La DH

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