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Madame la Présidente du CPAS,

L’année dernière, j’avais déposé une motion visant à inviter le Collège communal à lancer une réflexion en concertation avec le secteur associatif et les acteurs publics et privés intéressés afin d’implanter un Refuge pour les personnes LGBT+ sur le territoire communal. Cette motion avait été acceptée à l’unanimité des membres de ce Conseil.

Pour rappel, un tel refuge a pour objet de prévenir l’isolement et le suicide des jeunes LGBT+, de 18 à 25 ans, victimes d’homophobie ou de transphobie et en situation de rupture familiale. Depuis 16 ans, l’association Le Refuge en France héberge et accompagne ces jeunes majeurs vers leur reconstruction émotionnelle et matérielle.

Il est vrai que la crise sanitaire a mobilisé une bonne partie de cette année écoulée et les efforts de vos services ont dû faire face à de nombreux nouveaux défis.

Toutefois, cette épidémie du covid-19 a mis en lumière – encore – la nécessité d’implanter un Refuge à Mons et rejoindre ainsi Bruxelles et Liège dans cet accueil.

En effet, le confinement complique le quotidien de certaines personnes LGBT+, en particulier pour celles et ceux qui se retrouvent confinés sans échappatoire avec des proches homophobes, biphobes ou transphobes. Il n’est plus possible de se retrouver avec d’autres membres de la communauté LGBT+ à cause de la distanciation sociale. Ce constat a été également appuyé par le Défenseur des Droits français en avril 2020 qui rappelait que les filles et les jeunes LGBT+ sont les plus touchés par les violences intrafamiliales.

Dès lors, pourriez-vous nous présenter vos avancées sur le sujet ? Quelles conclusions avez-vous pu atteindre concernant l’implantation d’un Refuge à Mons ? En avez-vous discuté avec les responsables de la Maison Arc-en-Ciel de Mons ?

Des contacts ont-ils été pris avec le Refuge de Bruxelles, la Fondation Ihsane JARFI à Liège et/ou Le Refuge de Lille ? Le cas échéant, sur quoi ont abouti ces échanges ?

Je vous remercie d’avance pour vos réponses.

La presse en parle !

La DH