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Considérant

Très chers collègues, la semaine dernière se célébrait la journée mondiale du chien. Le bien-être de ceux-ci est important aux yeux de Mons en Mieux!.

Le 16 juillet, suite à des incidents survenus dans le parc Bonaert à Ghlin à propos d’un conflit sur le port obligatoire de la laisse, j’ai envoyé une question écrite au Collège communal portant interprétation de la « Charte du respect de l’autre » de la Ville de Mons. L’article 65 de cette dernière portant sur les chiens agressifs précise dans son second paragraphe que « le port de la laisse est obligatoire pour tous les chiens (…) » dans les lieux accessibles au public. Tous les groupes politiques sont attentifs à cet impératif de sécurité.

Cette problématique a engendré de nombreuses réactions de la part des citoyens et du secteur associatif actif sur notre région. Beaucoup s’accordent sur le fait qu’il est important de rappeler l’obligation du port de la laisse et, le cas échéant, de la muselière comme l’ont montré, le mois derniers, les événements survenus à Jemappes.

À Mons en Mieux!, nous estimons qu’il serait judicieux de faire des campagnes de rappel durant la législature communale – notamment via les réseaux sociaux et le Mons mag. Nous comprenons qu’il serait impossible d’équiper de panneaux tout lieu accessible au public sur le territoire communal – comme l’a précisé le Collège précédemment – mais il serait tout de même judicieux d’en apposer aux entrées principales des parcs.

De plus, Mons en Mieux! souhaite que des agents constatateurs fassent respecter l’obligation du port de la laisse et le respect de la propreté publique liée aux canidés.

De notre point de vue, cette problématique en a soulevé une toute autre: il est impossible pour les maîtres qui le désirent de laisser leur chien en liberté dans l’espace public. Vu la densité de population et le fait que les jardins sont de plus en plus petits, nous constatons, que même en ruralité, il y a un besoin d’un endroit où ils puissent courir en liberté.

Dès lors, nous souhaitons aménager des espaces sécurisés et grillagés afin de permettre à nos amis à quatre pattes de pouvoir gambader un peu plus librement.

Dans le même esprit, des récentes initiatives ont été prises à Aywaille. Le parc y fait 1500 mètres carrés. Il est divisé en deux parties, l’une pour les grands chiens et l’autre, pour les petits. Il est équipé de bancs, de tables et de poubelles. Le terrain est situé le long de la promenade du Ravel. Le coût total pour cet aménagement est de 5000€. En juin, la ville d’Ecaussinnes inaugurait également l’ouverture de son parc à chiens. Il en existe également un sur la base du SHAPE réservé à ses résidents.

Nous songeons également à demander aux propriétaires des chiens d’être en possession de leur Certificat de Sociabilité et d’Aptitude à l’Utilisation (CSAU). Il est évident que les maîtres seront responsables de leur compagnon – comme le prévoit le Code civil – et qu’il leur appartiendra de se comporter en « bon père de nichée » afin de s’assurer que cela se passe au mieux pour tout le monde.

Le territoire montois jouit de nombreuses espaces verts qui puissent être aménagés. Certains parcs – nous songeons notamment au parc de Jemappes – peuvent même accueillir en leur sein des espaces réservés aux chiens en liberté.

En conséquence,

Le Conseil communal décide par … voix favorables, … contre et … abstentions:

Article 1: Le Collège communal est chargé de communiquer plus amplement sur l’obligation du port de la laisse via les réseaux sociaux et le Mons mag.

Article 2: Le Collège communal est chargé d’apposer des panneaux aux entrées des parcs principaux du territoire communal.

Article 3: Le Collège communal est invité à renforcer la présence et d’encourager le travail des agents constatateurs sur le port obligatoire de la laisse et la propreté publique liée aux canidés.

Article 4: Le Collège communal est invité à lancer une réflexion afin d’installer des parcs à chiens sur le territoire communal.

La presse en parle !

La DHLa Province