Des questions restent en suspens
Récemment, j’ai interrogé le ministre de la Santé, Yves Coppieters, sur l’étude environnementale du dossier Envirolead. La ville de Mons a alloué un budget de 140 000 euros pour répondre aux craintes des riverains concernant les pollutions atmosphériques, les rejets d’eaux industrielles dans le canal, et la surveillance des PFAS. Bien qu’une réunion de lancement soit prévue, des retards persistent, et cela inquiète de nombreux riverains.
Suivi de l’étude environnementale
Lors de mes interventions au parlement, j’ai souligné l’importance de suivre cette étude. Même si la ville a commandé l’étude, il est essentiel que nous garantissions que les préoccupations des riverains soient prises en compte. J’ai demandé au ministre quelles mesures garantissent cette prise en compte. Il est crucial d’inclure un comité de suivi de l’entreprise et de rendre accessibles les informations sur les rejets. A-t-on fait des progrès à ce sujet ?
Je m’interroge également sur les mesures à prendre pour améliorer la collaboration entre la Région et la commune. Normalement, l’entreprise devrait commander ce type d’étude pour garantir la sécurité de tous.
Les réponses du ministre
Le ministre a précisé que la procédure initiée par la ville de Mons est en dehors des normes établies par décret. Cela signifie que la Région wallonne n’est pas impliquée. Il a affirmé que le permis a été octroyé après une instruction complète, avec des avis favorables des instances compétentes.
Cependant, je reste sceptique quant à l’impact de cette étude. Comme je l’ai dit, “on attend les conclusions d’une étude qui ne changera rien et qui aura coûté 140 000 euros.” Cela soulève des questions sur l’argent dépensé pour une étude qui pourrait ne rien changer. Les riverains expriment encore des inquiétudes légitimes. Il est crucial que les autorités collaborent avec l’entreprise pour s’assurer qu’elle respecte toutes les normes environnementales.
Prochaines étapes
Les travaux sur le site de Ghlin devraient commencer bientôt, malgré un recours en annulation en cours au Conseil d’État. Les travaux de terrassement et de construction sont prévus pour débuter en 2025. Face à cette situation, je reste déterminé à protéger les intérêts des riverains et à garantir la santé et l’environnement.
Ma question orale au ministre Yves Coppieters
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