Lorsque notre équipe Mons en Mieux a débuté la mandature, nous avons décidé de nous répartir les différentes compétences qui sont exercées au niveau communal. C’est ainsi que je suis en charge des thématiques de l’environnement, du bien-être animal, de la politique sociale, de la jeunesse, des nouvelles technologies, des marchés publics… Je siège donc dans les commissions préparatoires aux conseils communaux qui traitent de ces sujets.
– Jeunesse : une préoccupation transversale
La thématique de la jeunesse se conçoit à travers tous les dossiers. Nous devons penser nos politiques publiques pour les Montoises et Montois à venir. Par exemple, lors de l’élaboration du budget, il est essentiel de rappeler qu’il ne faut pas faire peser sur les générations futures une dette économique en plus de la dette écologique à laquelle elles devront déjà faire face.
Les maisons de quartier me paraissent être très importante dans le secteur de la jeunesse. En plus de faciliter la cohésion sociale, elles permettent surtout aux jeunes de pouvoir avoir un lieu où se développer, faire leurs devoirs, avoir accès à des activités qui leur permettent de s’évader d’un quotidien parfois compliqué…
– Environnement : des objectifs clairs pour notre transition
Il a été utile de demander au collège communal de préciser ces objectifs en matière de transition, sans quoi il est impossible de vérifier si le travail a été accompli. J’ai par ailleurs proposé que les aides aux citoyennes et citoyens pour améliorer la performance énergétique de leurs bâtiments soient centralisées et plus lisibles.
Un contrôle régulier de la politique zéro déchet est aussi effectué chaque année. Par ailleurs, on a souhaité renforcer l’utilisation des autocollants « no pub » par les riveraines et riverains. Dans le même sens, nous avons insisté pour mettre en place le Mons Mag numérique afin d’éviter les distributions de magazines qui finissent régulièrement à la poubelle. Des recyparcs plus accessibles aideront aussi à lutter contre la problématique des dépôts sauvages.
La mobilité, dont celle des piétons et des cyclistes, est également un des leviers communaux pour améliorer la politique environnementale. Plusieurs sujets sont donc venus sur la table : le rétablissement des sentiers des Planches et de Milfort à Ghlin, le parcours cycliste entre la rue de la Barrière et le zoning Géothermia, la mobilité autour du Grand’Large pour faciliter tous les trajets depuis Nimy, Maisières, Ghlin, Havré et Obourg.
Avec mon collègue Mathieu Veltri, nous avons également interpellé à différentes reprises sur l’installation des bornes de recharge pour les voitures électriques en ayant recours notamment à des partenariats avec le secteur privé – après tout, c’est bien ce dernier qui gère les pompes à essence ; pas les pouvoirs publics.
Au niveau de l’éclairage public, nous encourageons le passage au LED sur tout le territoire. En revanche, à nos yeux, il est important d’étendre l’éclairage de nuit notamment jusque 1h du matin et à partir de 4h du matin pour les personnes qui travaillent tôt.
Avec la présence du zoning de Ghlin-Baudour, j’ai également pu participer aux réunions d’information sur les projets industriels ou sur les renouvellement de permis afin de relayer les inquiétudes des riverains sur les nuisances possibles nuisances.
La politique environnementale porte aussi sur la réduction des nuisances sonores. J’ai donc relayé différents sujets auprès du collège : les nuisances sonores des motocross et celles sonores générées par le trafic sur le R5 et la E19-E42.
– Bien-être animal : un premier parc canin montois
Certains diront que ce sujet n’est pas un essentiel pour le développement de la ville. Mais cela fait partie du cœur de l’action locale : nous devons nous occuper du quotidien des citoyennes et citoyens.
Ce dossier a également un caractère symbolique important pour moi car il s’agit d’un des premiers dossiers que j’ai porté devant le conseil communal via une motion. Et il a fait l’objet de mon premier article de presse dans le journal La Province. On dit toujours qu’on se souvient de ses premières fois, c’est le cas ici !
L’idée est venue en réalité de difficultés rencontrées au sein du parc Bonaert à Ghlin. Des tensions assez vives sont survenues concernant le port de la laisse. Le règlement général de police est clair à ce propos : les chiens doivent être tenus en laisse dans les espaces publics. Mais il en résulte une difficulté : il n’y avait donc aucun espace de liberté pour les chiens sur le territoire montois hormis les jardins privés.
Avec mon groupe, nous avons donc sollicité une réflexion à ce sujet afin de pouvoir installer des parcs canins dans le Grand’Mons comme cela se faisait dans d’autres communes wallonnes.
Depuis décembre 2022, le premier parc canin montois a ouvert ses portes dans le parc communal de Jemappes. Du travail reste à accomplir car nous souhaitons développer ces espaces de liberté dans plusieurs des 19 villages fusionnés afin que les amis à quatre pattes des 95.000 Montoises et Montois puissent en profiter.
En matière de bien-être animal, j’ai également obtenu l’interdiction de l’utilisation des robots- tondeuses particulièrement dangereux pour les hérissons. Avec mon collègue Mathieu Veltri, nous avons proposé de passer aux feux d’artifice silencieux pour nos festivités.
– Politique sociale : une ville accueillante pour tous
En 2019, j’ai proposé de créer des places d’accueil pour les jeunes membres de la communauté LGBT+ qui sont chassés de chez eux par leurs parents en raison de leur orientation sexuelle ou identité de genre. Le dispositif est basé sur le travail mené par l’association Le Refuge en France et propose, outre le logement temporaire, un accompagnement de ces jeunes pour qu’ils puissent poursuivre au mieux leur parcours.
Mon groupe (Hervé Jacquemin et Mathieu Veltri) a proposé auprès de Toit&Moi la location- acquisition pour les locataires sociaux. Cela permettrait aux personnes qui disposent de revenus suffisants d’acquérir leur logement social afin de pouvoir devenir propriétaire, ce qui constitue la protection la plus importante contre la pauvreté pour elles et pour leurs héritiers.
Dans les différentes instances culturelles dans lesquelles je siège, j’ai demandé qu’un rapport d’accessibilité à toutes les personnes (PMR, personnes sourdes ou aveugles…) soit dressé afin de connaître les aménagements à réaliser. J’ai poussé également pour que l’information aux visiteurs soit plus complète notamment via le label access-i.
J’ai également évoqué plus haut les maisons de quartier, essentielles pour les jeunes de nos villages.
– Nouvelles technologies : une ville 2.0
Il y a plus de 10 ans, la Ville de Mons a lancé son wifi urbain. Le constat est clair : les Montois(es) ne l’utilisent pas et le service est loin d’être optimal alors qu’il continue de coûter de l’argent pour son entretien. Il me semblait donc utile d’insister auprès du collège pour améliorer ce service.
Afin d’améliorer le service rendu aux citoyens par l’Hygea, j’ai suggéré d’inclure les nouvelles technologies dans nos recyparcs afin notamment de connaître l’état des files en direct.