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Une vigilance toujours nécessaire sur un projet sensible

Le projet de recyclage de batteries au plomb Envirolead, situé à Ghlin, revient une nouvelle fois au cœur des débats. En tant que député wallon, je suis depuis longtemps ce dossier avec une attention toute particulière, conscient des préoccupations légitimes des riverains.

Lors d’une séance du Parlement wallon, j’ai interpellé le ministre de l’Environnement, Yves Coppieters, pour obtenir des précisions sur la nouvelle demande de permis d’environnement introduite par l’entreprise. Celle-ci intervient après un refus ministériel, en janvier dernier, de modifier les conditions de déversement des eaux usées, notamment en raison d’erreurs dans l’identification des rejets.

Une nouvelle procédure pour encadrer les rejets et les PFAS

Cette nouvelle demande permettra non seulement de corriger les erreurs du permis initial de 2022, mais surtout de renforcer les conditions de rejet en lien avec les substances PFAS. Le ministre a reconnu que l’exploitant s’était montré collaboratif dans cette régularisation, ce qui est un bon signal.

J’ai également insisté pour que les conditions imposées à l’usine soient les plus strictes possibles, tant pour la sécurité environnementale que pour la transparence envers les citoyens. Une étude complémentaire, commandée par la Ville de Mons, est actuellement en cours d’analyse par l’administration régionale. J’attends ces conclusions avec vigilance.

Mon engagement

Ce dossier est emblématique des défis environnementaux auxquels nous faisons face : concilier développement industriel et protection de la santé publique. Je continuerai à interpeller le gouvernement pour que chaque étape du projet soit soumise à un contrôle rigoureux, et pour que les habitants de Ghlin obtiennent toutes les garanties nécessaires.

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Sudinfo