Une réalité choquante
La prison de Mons, conçue pour 300 détenus, en héberge aujourd’hui près de 450. Certaines cellules de 9 m² accueillent jusqu’à cinq femmes, parfois avec un matelas au sol. Le bâtiment est vétuste, les équipements insuffisants, et le personnel pénitentiaire travaille dans des conditions intenables.
Une visite pour constater, pas pour raconter
Avec mes collègues au Parlement ; Chris Massaki, Vincent Maillen, Stéphanie Thoron, nous avons visité les lieux pour voir cette réalité de nos propres yeux. Ce que nous avons vu dépasse les simples chiffres. L’absentéisme y est élevé, les équipes sont en sous-effectif, et la surpopulation crée une promiscuité qui nuit à la santé mentale des détenus.
Une mobilisation fédérale nécessaire
Nous avons décidé de relayer ce dossier au niveau fédéral. Il est temps que la prison de Mons devienne une priorité. Une nouvelle infrastructure, des conditions de travail dignes et des solutions pour la réinsertion doivent être mises sur la table sans plus tarder.
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