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J’ai dernièrement interrogé le ministre des Pouvoirs locaux, François Desquesnes, sur une situation préoccupante à Colfontaine : le refus d’ouvrir le bulletin communal à l’opposition. Un débat relancé après une interpellation en conseil communal en février.

Un refus d’ouverture pourtant non justifié

Le Code de la Démocratie locale (CDLD) permet à chaque commune d’offrir un espace d’expression équitable à tous les groupes politiques démocratiques. Cette possibilité n’est certes pas une obligation légale, mais elle incarne un vrai respect du pluralisme. À Colfontaine, la majorité refuse pourtant cette ouverture, sans justification valable, si ce n’est des incidents remontant à plusieurs mandatures.

Des règles claires, un principe fondamental

Le ministre a rappelé que si une commune choisit d’introduire une dimension politique dans son bulletin, elle doit accorder un espace équivalent à tous les groupes. Cela s’applique également aux pages officielles sur les réseaux sociaux. C’est une question d’équité et de transparence démocratique.

Une voix pour chaque citoyen

Aujourd’hui, le bourgmestre et les échevins disposent de tribunes politiques dans le bulletin. Mais l’opposition, représentant près d’un citoyen sur deux, est totalement absente. Pourquoi ne pas leur accorder, à eux aussi, un espace d’expression ? Cette situation va à l’encontre des valeurs fondamentales de notre démocratie.

Mon engagement

En tant que député, je continuerai de défendre une information locale équitable et pluraliste. Chaque citoyen mérite d’être informé des différentes visions politiques qui le représentent. J’en appelle donc à une modification du règlement communal à Colfontaine pour assurer un vrai débat démocratique.

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La DH