Le contexte : un cerf abattu en pleine ville
Fin septembre, un chasseur a procédé à l’abattage d’un cerf à Mons qui errait dans les rues de la ville. Cette décision, prise par les autorités locales, a donc provoqué une vive émotion dans la région. En effet, l’animal s’était échappé d’un enclos dégradé. Cet abattage a immédiatement déclenché une vague d’indignation sur les réseaux sociaux. De nombreux Montois ont exprimé leur désaccord et leur tristesse. Par la suite, dans les jours suivants, d’autres cervidés de la même harde ont subi le même sort. La colère de la population n’a alors fait que grandir.
Une demande de clarification auprès de la Ministre
J’ai donc interrogé Anne-Catherine Dalcq, ministre de l’Agriculture et de la Ruralité, afin de comprendre les raisons qui ont mené à ces décisions. Pourquoi, en effet, en est-on arrivé à l’abattage d’un cerf à Mons, alors que des alternatives existaient ?
Réaction de la Ministre et explications du DNF
La ministre Dalcq a ensuite expliqué les circonstances de la fuite des cervidés. Elle a précisé que des chutes de branches avaient endommagé les clôtures d’une propriété privée, permettant ainsi aux animaux de s’échapper. Selon elle, ces animaux, bien que d’apparence paisible, peuvent néanmoins devenir un danger en milieu urbain. Leur grande taille peut notamment causer des accidents graves, et ils peuvent aussi manifester des comportements agressifs en période de reproduction.
Dès le lendemain de la fuite, le Département de la nature et des forêts (DNF) a donc proposé de réquisitionner un vétérinaire pour les anesthésier et les déplacer. Mais selon la ministre, les circonstances ont empêché cette solution.
Une décision controversée de la police locale
En concertation avec le DNF, la police locale a donc finalement décidé de faire intervenir un chasseur. La ministre précise que le DNF n’a fait qu’offrir des conseils dans cette affaire, sans ordonner l’abattage. Elle assure aussi que toutes les procédures et réglementations ont été respectées.
Des pistes pour éviter une répétition de ces événements
Les associations et les citoyens ont alors vivement réagi. Pour eux, il est crucial de mieux gérer ce type de situations. La SPA et d’autres organisations rappellent en effet qu’il existait des alternatives. En tant que représentant de la région, je pense qu’il faut repenser notre approche de la gestion des animaux sauvages en ville. Une meilleure coordination entre les forces de l’ordre, les vétérinaires et les associations animalières pourrait alors éviter de nouvelles tragédies. Elle assurerait aussi la sécurité de tous.
Engagement pour l’avenir
Je vais donc continuer de suivre cette affaire. Mon objectif est de garantir la mise en place de solutions concrètes. Les citoyens ont exprimé leur mécontentement, et je reste donc mobilisé pour que nous puissions, à l’avenir, gérer ces situations de manière plus humaine et respectueuse de notre faune.
En savoir plus sur mes engagements en terme de bien-être animal
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