À Mons, il existe un système pour attirer les nouveaux commerces dans le centre-ville : le Fonds d’Impulsion. Il s’agit d’un soutien financier portant soit sur le loyer, l’achat d’un bâtiment ou encore une prime à l’installation. Pour en bénéficier, les nouveaux commerces doivent d’abord soumettre leur candidature. S’ils entrent dans les conditions, ils reçoivent une aide. Mais ce n’est pas automatique !
Ainsi, depuis 2017, quelque 2,26 millions d’euros ont été versés par la Ville de Mons aux commerces lauréats du Fonds d’impulsion.
De leur côté, les maternités commerciales ont coûté plus de 10 millions d’euros afin d’acquérir et rénover 14 bâtiments dans l’hyper-centre.
L’opposition Mons en Mieux s’est en effet étonnée des résultats, par la voix du conseiller Guillaume Soupart : « On voit qu’il y a un effet retard pendant les 3 ans où les commerces sont soutenus financièrement. Une fois que l’aide n’est plus là, certains commerces ferment. Par exemple, G-Star a reçu un montant conséquent, 200.000€, mais s’en va. On injecte beaucoup d’argent mais force est de constater que ça ne fonctionne pas forcément. Il faut revoir la stratégie ».
Si le conseiller dit être conscient que la ville n’a pas toutes les cartes en main pour relancer l’activité commerciale, cette dernière faisant face à la concurrence de l’achat en ligne, il estime qu’il faut mettre fin à la politique menée sous cette mandature. “Vous avez une vision idéaliste des choses, nous avons une vision pragmatique”, a-t-il lancé au collège communal.
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